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Maïs

Carence en azote (N)

Nuisibilité  

Fréquence 

L’azote est avec l’eau, l’un des principaux facteurs de production du maïs. Les carences en azote sont rares en culture conventionnelle. Elles peuvent être le fait d’une difficulté temporaire d’alimentation en eau, eau qui permet le transfert de l’azote à la plante ou de la concurrence des adventices mobilisant l’azote disponible au détriment de la culture.

Carence en azote
Titre : Carence en azote
Description : La taille des plantes est réduite, le feuillage vert clair, avec un jaunissement des feuilles les plus âgées.

Carence en azote
Titre : Carence en azote
Description : Décoloration jaune en V des feuilles les plus âgées.

Carence en azote
Titre : Carence en azote
Description : Les feuilles de la base sont jaunes, le reste du feuillage vert clair.

Carence en azote
Titre : Carence en azote
Description : Décoloration jaune en forme de V, la pointe dirigée vers la tige, les feuilles les plus touchées sont nécrosées.

Conséquence d
Titre : Conséquence d'une carence azotée importante
Description : Une réduction du nombre de grains par épi.

Symptômes

La carence en azote peut se manifester tout au long du développement et de la croissance de la plante. Elle peut se déclarer
dès 5-6 feuilles. Elle se caractérise par une couleur vert pâle du feuillage et une taille plus petite des plantes. Dans les cas les plus graves, les feuilles les plus âgées jaunissent puis se nécrosent.

Parcelle

Si l’apport est insuffisant, la carence apparaîtra de manière plus ou moins marquée selon l’hétérogénéité de répartition de l’engrais.

Plante

On observe :

  • dès 8-10 feuilles jusqu’à la maturité, un jaunissement de l’extrémité des vieilles feuilles, en forme de V le long de la nervure centrale, la pointe du V tournée vers la tige. La décoloration progresse ensuite vers la tige. L’aspect général de la végétation est pâle à très pâle.
  • à partir du stade limite d’avortement des grains (SLAG), qui survient environ une vingtaine de jours après la floraison femelle, un dessèchement de la partie décolorée et poursuite du jaunissement qui progresse vers la tige et gagne les feuilles supérieures.

Confirmation du diagnostic 

  • Les outils de diagnostic de nutrition azotée (Jubil, N-Tester…) permettent de détecter plus ou moins tôt, selon les outils, l’entrée en carence azotée de la culture. Pour Jubil, une teneur inférieure au seuil de 3000 mg/l de nitrates à la floraison femelle indique un état de nutrition qui sera limitant pour la croissance. Le N Tester utilisé en relatif par rapport à une mesure sur une zone surfertilisée en azote, permet également de diagnostiquer la carence en azote et de mieux quantifier la gravité de la carence que JUBIL. En revanche, ces deux indicateurs ne peuvent pas être utilisés à un stade plus précoce que la floraison.
  • Le diagnostic foliaire à la floraison classiquement réalisé sur la feuille de l’épi est peu précis. 

Ne pas confondre

Carence en azote Jaunissement des vieilles feuilles, le long de la nervure centrale, en forme de V avec la pointe vers la tige
Carence en soufre Jaunissement global des jeunes feuilles
Carence en potasse Jaunissement de l'extrémité puis du bord des vieilles feuilles

  

Situations à risque

  • Celles où la disponibilité de l’azote est insuffisante due à un apport trop faible, à l’entraînement hors de portée des racines d’une partie de l’azote apporté, dans les sols superficiels lors d’étés pluvieux,
  • un enracinement limité, une compétition avec les adventices, notamment les graminées.
  • En cas de déficit hydrique : la carence azotée induite par le desséchement du sol peut se manifester en même temps ou avant le stress hydrique.

Evolution, incidence sur le rendement
Sur des parcelles fertilisées, les carences azotées, le plus souvent passagères, restent d’ampleur modérée ou faible et leur impact sur le rendement demeure faible.

Solutions préventives et curatives

Calcul de la dose :

  • Utiliser la méthode du bilan prévisionnel, paramétrée régionalement.
  • D’une façon générale, fractionner l’apport en apportant une dose limitée au semis (20 à 40 kg N/ha) et le complément entre 6 et 8 feuilles.

Il est possible de corriger de façon efficace une carence par un apport complémentaire d’azote jusqu’au brunissement des soies.

Source des données : ARVALIS

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