Stress hydrique
Fréquence
Le stress hydrique est un accident relativement fréquent dans les sols à faible réserve hydrique, en cultures pluviales ou insuffisamment irriguées.
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| Titre : Stress hydrique Description : Sécheresse précoce à 6-7 feuilles : léger enroulement et coloration bleue des feuilles du cornet. |
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| Titre : Stress hydrique Description : Déficit hydrique en sol argileux, l'enracinement du maïs est limité par la présence de fente de retrait. |
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| Titre : Stress hydrique Description : Déficit hydrique au stade floraison mâle : enroulement des feuilles, port en baïonnette. |
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| Titre : Stress hydrique Description : Déficit hydrique accentué par la concurrence des adventices (renouée des oiseaux). |
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| Titre : Stress hydrique Description : Stress hydrique dans les 15 jours qui suivent la fécondation : échaudage des grains du haut de l'épi. |
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| Titre : Stress hydrique Description : Conséquences du déficit hydrique à la floraison : avortement des ovules. |
Symptômes
Avant floraison
- Enroulement des feuilles du cornet. La plante se protège en fermant ses stomates pour limiter l'évapotranspiration.
- Coloration « bleue » des feuilles du cornet.
A la floraison
- Retard de la floraison femelle,
- Problème de fécondation.
Après floraison
- Avortement des grains,
- Echaudage des grains du haut de l’épi ou quelquefois sur un ou plusieurs rangs (épi en « bananes »)
- Perte de PMG
Situations à risque
- Petites terres et toutes les situations non ou mal irriguées, à faible réserve hydrique.
- Retard dans la mise en place du système d’irrigation.
- Semis de maïs après précédent récolté tard (prairie ou culture légumière), surtout les années à printemps sec.
Evolution, incidence sur la production
Un enroulement des feuilles, en réaction au stress hydrique, limite la photosynthèse. Cela peut ne pas avoir de conséquence sur la production si cet enroulement est ponctuel.
L’incidence est très dépendante du scénario de sécheresse subi par les plantes. Le stade de sensibilité maximum du maïs se situe entre 10 jours avant la floraison et trois semaines après.
Solutions préventives et curatives
Solutions préventives
En cas de réserve d’eau identifiée, privilégier les irrigations pendant la phase floraison et les trois semaines suivantes.
En cas d’irrigation à partir d’un cours d’eau dont le débit risque d’être limité pendant la période estivale :
- Pratiquer les stratégies d’esquive : cultiver des hybrides plus précoces semés le plus tôt possible pour échapper aux interdiction ou aux impossibilités d’irriguer dans la deuxième partie de l’été.
- Adapter les itinéraires techniques (variétés flexibles, densité optimisée, fertilisation adaptée, désherbage irréprochable)
Solutions curatives
Si on peut irriguer, privilégier le maintien du rythme au détriment de la dose : 20 mm par semaine, plutôt que 40 mm tous les 15 jours.
